Autre chapitre, les maisons ;
La maison neuve est terminée, baptisée
et habitée :
L'une des deux parties de la copropriété, l'appartement, a changé de propriétaire :
ainsi que la grange qui est toujours utilisée comme garde meubles ; la bergerie est débarrassée de ses anciens souvenirs :
La toiture du hangar a été entièrement refaite, ce qui n'était pas du luxe ! :
L'ancienne école est maintenant dotée d'un nouveau portail :
Les boiseries ont adopté un nouveau "look" :
Tout récemment, le vieux bâtiment qu'on aperçoit au-dessus à droite est venu s'annexer à la maison ; c'est une très ancienne habitation d'ouvriers agricoles qui permettra une ouverture sur la rue :
Le nouveau propriétaire a du travail devant lui !
La maison sur le chemin de la fontaine s'est offert un mur de pierre rénové et consolidé, ce qui devenait urgent ; dans le même temps, une ouverture à l'ancienne a été créée ornée d'une très belle vieille porte de récup' qui date de .... ? Enfin, en cas de travaux dans le jardin, création d'une entrée pour véhicules si nécessaire, portail de récup' aussi :
Et puisque nous sommes dans sa direction, allons revoir la fontaine "rajeunie"
Descendons jusqu'au virage sous un gros marronnier ; la fontaine de Boussac fut déjà remarquée par André Fages dans son livre "La quête de l'eau" (aux éditions Los Adralhans paru en 2004) ; il y eut une intervention de la mairie (il y a au moins quinze ans) à la demande d'un habitant afin de vider la vase ; depuis, plus rien !
Grâce à l'aide d'une association : la S.A.R.A.C. (Société Archéologique du Rougier et des Avant-Causses) à laquelle adhère une des habitantes, et celle de deux volontaires du village, la fontaine a retrouvé, sinon sa fonction, mais son éclat d'antan. Il y avait une roue à tourner pour faire remonter l'eau mais elle est emprisonnée dans le tronc d'un arbre.
Regardez ce diaporama des travaux et vous pourrez comparer :
D'après les souvenirs de la plus ancienne habitante née à Boussac (1939), il y avait autrefois une croix au-dessus de la fontaine.
En cas de sécheresse, on y venait en pèlerinage pour demander la pluie.
La tradition orale étant source de renseignements à la campagne, deux habitants ont installé une croix toute simple.
Avec le réchauffement climatique, peut-être y reviendra-t-on un jour ?